[Critique] – American Nightmare 4 : Les Origines de Gerard McMurray

[Critique] – American Nightmare 4 : Les Origines de Gerard McMurray

Si Blumhouse Productions développe des franchises comme Insidious, Paranormal Activity ou bien Sinister (et comprend surtout que c’est ce qui fonctionne le mieux), on retient également une série de films d’horreurs marquée par son concept, American Nightmare.

Bien que les deux premiers étaient agréables à suivre, les deux suivants sont surtout décevants, et particulièrement American Nightmare 4 : Les Origines ou The First Purge.

SYNOPSIS

Pour faire passer le taux de criminalité en-dessous de 1% le reste de l’année, les « Nouveaux Pères Fondateurs » testent une théorie sociale qui permettrait d’évacuer la violence durant une nuit dans une ville isolée. Mais lorsque l’agressivité des tyrans rencontre la rage de communautés marginalisées, le phénomène va s’étendre au-delà des frontières de la ville test jusqu’à atteindre la nation entière.

LES ORIGINES…

Après 3 opus basés sur le concept de la purge (la première fois dans un quartier riche, la deuxième fois dans un milieu commun, et finalement dans un contexte politique d’abolition), nous sommes face à un préquelle qui nous explique enfin les origines de ce système d’épuration de la haine.

Ce que l’on en retient, c’est surtout que le film était plus intéressant avant que l’on ne l’ai vu…

Intelligent dans sa mise en abyme du monde actuel bouleversé par la violence et le chaos, les politiques en profitent pour s’emparer du pouvoir, et c’est exactement ce qu’il se passe dans un film qui met en parallèle extrêmement vulgairement la figure détestable du président américain Donald Trump.

UN ENSEMBLE TRÈS MOYEN

C’est la première fois que James DeMonaco n’est pas à la réalisation, et c’est un réalisateur surtout connu pour avoir été le producteur de Fruitvale Station qui dirige ce film avec des effets de mise en scène très bancals, parfois efficaces (la scène où les lentilles lumineuses sont visibles à travers les vitres) mais surtout loin d’être crédibles.

Si les personnages ont une relation bien travaillée entre eux, l’écriture fait défaut quant à l’avancée de la trame principale avec un twist dont tout le monde se fiche, des scènes d’action très moyennes (notamment à cause d’un antagoniste mal développé comme Skeletor).

Mais si vous allez quand même voir ce film mal écrit avec des dialogues cheesy, gardez Shazam près de vous pour la bande-son qui pourrait vous tenir éveillé.

EN CONCLUSION…

American Nightmare 4 est une véritable purge qu’il faudrait abolir avant que des personnes se suicident devant un si mauvais film.

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Monsieur Pravine

19 ans, étudiant en cinéma, fan de cinéma et de séries, « Her » le meilleur des films!

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