[Critique] – Assassin’s Creed : Le Film

Le 5 décembre avait lieu une projection du film Assassin’s Creed au Royal Monceau. Cleophele revient sur cette soirée suivie d’une série de questions/réponses avec l’équipe du film. Découvrez dès à présent son avis sur le film !

Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle.  Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.

Assassin’s Creed est une des plus belles licences d’Ubisoft, connu pour ses qualités graphiques.
J’attendais le film avec impatience et j’espérais pouvoir retrouver la magie des cinématiques.

Tu connais et aimes l’univers du jeu ?

Ça tombe bien, le film reprend avec justesse les codes du jeux tout en racontant une histoire inédite.

On retrouve notamment les mythiques prises de vues qui suivent l’aigle (dont je suis absolument fan).
Les codes visuels sont globalement tous respectés que ce soit les costumes ou même le léger filtre chaud lorsqu’il s’agit du passé.
Toutes les scènes de combats ou de courses poursuites sont aussi extrêmement fidèles au jeu.

Quelques clins d’œil plus discrets sont offerts aux fans. Comme dans la scène d’ouverture où Callum enfant met la capuche de son sweat sur sa tête.

Tu n’as jamais joué à Assassin’s Creed ?

Pas de panique, le film raconte l’histoire d’un nouveau personnage, à une nouvelle époque.

Une bonne partie du film est dédiée au présent et à l’histoire des Templiers.
D’ailleurs, le film semble traiter en priorité le thème de la génétique plutôt que celui de la lutte pour la Pomme.

N’importe qui peut  donc apprécier le scénario sans se sentir perdu.

En dehors de l’aspect esthétique, le casting est également très agréable avec entre autres Michael Fassbender et Jeremy Irons mais également deux françaises Marion Cotillard et Ariane Labed.

Une équipe qui se connait déjà en partie puisque Michael Fassbender et Marion Cotillard avaient déjà joué sous la réalisation de Justin Kurzel dans l’adaptation de Macbeth sortie en 2015.

J’ai vraiment beaucoup aimé le film qui est une belle adaptation du jeu avec des scènes de combats magnifiques et des effets spéciaux bien dosés.

Peut-être un poil trop long (1h56) avec en particulier une fin en plusieurs parties qui m’a parue comme interminable.

Vrai point négatif selon moi : les personnages ne sont pas assez forts et traités de façon très superficielle, sûrement pour nous donner envie de voir une suite même si cela nous laisse pour l’instant sur notre faim.

A la fin de la projection à laquelle j’ai eu la chance d’assister début décembre, nous avons pu rencontrer l’équipe du film pour leur poser toutes nos questions.

Marion Cotillard, Ariane Labed, Michael Fassbender et Justin Kurzel étaient présents.

Michael Fassbender qui est à l’origine du projet, nous a confié qu’il avait joué le rôle de Callum parce qu’il voulait « juste tuer des templiers » même s’il n’est pas vraiment familier avec le jeu.

Il admet n’être globalement pas très jeu vidéo et préférer aller surfer sur son temps libre.
D’ailleurs sur les quatre présents, seule Ariane avait déjà joué à Assassin’s Creed avant d’être contactée pour le rôle.

Michael et Justin ont beaucoup travaillé pour être respectueux des codes du jeu tout en apportant de la modernité ainsi qu’en imaginant des nouveaux personnages pour une nouvelle époque.

Comme les auteurs des BDs, Justin a eu accès à la bible Assassin’s Creed rédigée par Ubisoft. Les créateurs du jeux sont d’ailleurs venus sur le plateau pendant le tournage pour suivre l’avancée du projet.

De manière générale, l’ensemble de l’équipe a beaucoup insisté sur l’importance de la génétique qui est le thème principal abordé par le film mais a aussi évoqué la notion de violence qui est le deuxième thème du film.

Retrouvez Assassin’s Creed dès demain en salle.
Interdit aux moins de 12 ans