![[Critique] – Jurassic World : Fallen Kingdom de Juan Antonio Bayona](https://www.monsieurasgard.com/wp-content/uploads/2018/06/critique-jurassic-world-fallen-kingdom-monsieurasgard-5-1440x603.jpg)
Plus de 20 ans après le 3ème opus de Jurassic Park, nous avions pu découvrir il y a quelques années Jurassic World, un film qui a su profiter de la force du numérique afin de séduire un public qui a, depuis le temps, été confronté à des tas de créatures plus féroces les unes que les autres. C’est sa suite, Jurassic World : Fallen Kingdom qui pose véritablement problème.
SYNOPSIS
Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit le parc à thème et complexe de luxe Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l’île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction. Owen se fait un devoir de retrouver Blue, son principal raptor qui a disparu dans la nature, alors que Claire, qui a maintenant un véritable respect pour ces créatures, s’en fait une mission. Arrivant sur l’île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre une conspiration qui pourrait ramener toute notre planète à un ordre périlleux jamais vu depuis la préhistoire.
UN VÉRITABLE ÉCHEC…
Mené par un réalisateur ayant une cinématographie forte, Jurassic World : Fallen Kingdom est un échec indéniable, et ce, à presque tout les niveaux.
Juan Antonio Banderas (L’Orphelinat, The Impossible…) décide de mettre en avant l’idée et surtout l’opposition entre l’ordre de la nature (la destruction naturelle des dinosaures) et le sauvetage de ces animaux préhistoriques.
Malgré une première partie intéressante et avec un climax à Isla Nublar (mais bien évidemment extrêmement prévisible dans son développement), la déception est immense lorsque l’on apprend qu’une grande majorité du film se déroulera dans un manoir.
Même si le confinement des personnages dans un espace limité est fidèle à Jurassic Park, il est presque logique de perdre tout intérêt lorsque nous quittons à ce point le lieu de base.
TROP D’ÉMOTION, TUE L’ÉMOTION…
C’est sur une bande-son variée de Michael Giacchino que les dinosaures majestueux apparaissent à l’écran, mais c’est une impression d’artificialité et d’une saveur sans goût qui ressort de ce film, autant par un rendu visuel souvent limite (surtout au niveau des décors), et un scénario qu’on a du mal à comprendre par la non-pertinence de ce qu’il veut montrer.
Ce mélange désastreux ne s’arrête pas là puisqu’il entretient une relation ambiguë aux émotions. Le film joue avec l’émotion en abusant de lui, que ce soit avec cette fille ou Blue.
Au final, on se demande simplement…
et donc ? A quoi a pu servir ce film ? Qu’est ce qu’il veut me raconter ?
Sans oublier les personnages tous stéréotypés les uns que les autres, jouant un rôle prévisible et surtout vide.
EN CONCLUSION…
Jurassic World : Fallen Kingdom est un film qui divertit un court instant, avant de laisser place à un ennui inattendu et éternel.