![[Critique] – My Friend Dahmer de Marc Meyers](https://www.monsieurasgard.com/wp-content/uploads/2018/04/critique-my-friend-dahmer-1.jpg)
Sélectionné au Festival du film de Tribeca en 2017, c’est sur e-cinema.com que l’on peut voir My Friend Dahmer.
C’est d’ailleurs une plateforme que je vous encourage à utiliser et à soutenir pour un prix ridicule de 6€/mois, elle met en avant les films du monde entier qui ne sortent pas en salles (ce qui ne veut pas dire qu’ils sont mauvais, mais simplement qu’aucun distributeur n’a voulu d’eux pour une question de rentabilité).
Vous pouvez retrouver notre critique du film La Mémoire Assassine également disponible sur la plateforme.
SYNOPSIS
L’histoire du tueur en série américain Jeffrey Dahmer, de sa dernière année de lycée à deux semaines après la fin des cours, qui l’amène à commettre son premier meurtre.
LE CANNIBALE DE MILWAUKEE
My Friend Dahmer est un film adapté d’un roman graphique de John Backderf qui était justement un camarade de classe du fameux tueur en série Jeffrey Dahmer, surnommé « le cannibale de Milwaukee ».
Le réalisateur Marc Meyers nous présente Jeffrey Dahmer d’un œil différent de ce que l’on pouvait attendre. On peut citer Le Silence des Agneaux ou bien même Dahmer le Cannibale qui mettent surtout en avant les actes commis par les tueurs. Tandis que ce film s’intéresse surtout à sa vie, à son caractère et à son humanité.
Contrairement à d’autres films, nous ne voyons donc pas une violence inouïe le présentant comme un homme sans cœur aimant tuer, mais un être humain avec des passions et des failles.
UN MANQUE DE RYTHME EN SECONDE PARTIE
Malheureusement, c’est également ce qui fait la faiblesse du film, on a l’impression qu’il lui manque quelque chose, un côté dérangeant ou une violence plus explicite.
On peut tout de même souligner l’interprétation à quelques moments glauque de Ross Lynch même s’il manque un certain rythme dans la seconde partie du film, étant un peu trop long.
POUR CONCLURE…
My Friend Dahmer est un film différent qui ne tombe pas dans la facilité du slasher movie en présentant un être humain dérangé dans sa vie quotidienne même s’il manque cette noirceur…