![[Critique] – Pacific Rim Uprising de Steven S. DeKnight](https://www.monsieurasgard.com/wp-content/uploads/2018/03/critique-pacific-rim-uprising-de-steven-s-deknight-monsieurasgard-1.jpg)
Si Guillermo Del Toro a fait le succès de Pacific Rim en créant un univers apocalyptique dominé par la mythologie des Kaijus, le second opus s’éloigne du schéma traditionnel et s’avère être quand même un excellent divertissement.
Découvrez sans plus attendre notre avis de Pacific Rim Uprising !
SYNOPSIS
Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité.
Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel.
Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori – qui guide une courageuse génération de pilotes ayant grandi dans l’ombre de la guerre. Alors qu’ils sont en quête de justice pour leurs camarades tombés au combat, leur unique espoir est de s’allier dans un soulèvement général contre la menace des Kaiju. Jake est rejoint par son rival, le talentueux pilote Lambert et par Amara, une hackeuse de Jaeger âgée de 15 ans, les héros du Corps de Défense du Pan Pacific devenant la seule famille qui lui reste.
S’alliant pour devenir la plus grande force de défense que la Terre n’ait jamais connue, ils vont paver un chemin vers une extraordinaire nouvelle aventure.
DU DIVERTISSEMENT A GRANDE ÉCHÈLE
La seule chose que l’on attend face à un blockbuster d’une telle ampleur, facilement comparable à Transformers par son sujet, c’est d’être divertis. Ce que fait à merveille Pacific Rim Uprising.
Nous découvrons alors Jake (le fils Pentecost) et une jeune femme (Amara Namani) qui sont introduits dans un premier acte en tant que personnages capables de se débrouiller seuls, autant l’homme que la femme. C’est sur cette introduction intéressante, pourtant commençant par d’énormes ressemblances à la saga Transformers, que se poursuit le film.
Très rapidement, on se rend compte que les enjeux sont à la fois narratifs et visuels, à aucun moment Steven S. DeKnight opte pour l’un ou l’autre, c’est l’alchimie entre les deux qui fait son charme (malgré quelques dialogues un peu kitsch).
VISUELLEMENT INTÉRESSANT
Les ambiances visuelles que l’on voit lors des scènes de combat sont travaillées, autant par la présence d’une atmosphère particulière (un brouillard rouge/marron), par des combats rythmés (même si le Jaeger principal n’a pas de particularité qui pourrait faire que l’on s’y attacherait), et un travail de gestion de la grandeur maîtrisé.
Mais surtout, narrativement, Pacific Rim Uprising est loin d’être prévisible et nous découvrons au fur et à mesure l’avancée du récit (même si dans ce genre de films, le happy ending est quasi-obligatoire vu le public en grande partie jeune qu’il touche) avec des rebondissements et des découvertes assez étonnantes.
Il est néanmoins dommage que l’antagoniste soit sujet à des facilités narratives, ce qui est d’autant plus contrastée avec les personnages principaux bien écrits.
EN CONCLUSION…
Même si Pacific Rim Uprising est long, il est parfaitement rythmé et doté d’un visuel épatant, le rendant divertissant et intelligent, s’éloignant alors de la simple copie de Transformers.