![[Critique] – Ready Player One de Steven Spielberg](https://www.monsieurasgard.com/wp-content/uploads/2018/03/critique-ready-player-one-de-steven-spielberg-monsieurasgard-1.jpg)
Chaque film de Steven Spielberg devient un classique. Si ces dernières années (et plus récemment avec The Post) il s’est intéressé à des films politiques, il est surtout réputé pour son génie dans les genres de science-fiction et d’aventure, on retiendra notamment E.T, Jurassic Park et Indiana Jones. Découvrons sans plus attendre Ready Player One !
Son grand retour au film d’aventure est attendu par les fans, et les premiers retours sont presque unanimes, alors qu’en est-il vraiment ?
SYNOPSIS
2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Avec Ready Player One, Steven Spielberg signe son meilleur film de ces 10 dernières années, sans aucune concurrence.
Peut-être que l’attente d’un tel retour rentre en compte, mais de manière objectif, il n’a rien perdu de son talent, et le storytelling est simplement ahurissant.
Dès son ouverture, on sait qu’il sera unique en son genre, un film que seul Spielberg peut diriger.
En adaptant ce roman homonyme, il excelle à la fois dans la science fiction mais également dans son renouvellement.
Ce n’est pas un simple film comme en trouve chaque année, il possède une patte particulière qui le rend unique.
DES RÉFÉRENCES POP CULTURE
À travers ses références de la pop culture, il parvient à attirer chaque spectateur, peu importe l’époque à laquelle il appartient. Tout le monde connaît King Kong, Halo, Retour vers le futur…
D’autres références de jeux vidéos touchent surtout la plus vieille génération (ceux qui ont connus les premières consoles) mais sont montrées de manière à ce que l’on comprenne le plus facilement possible ce qui est à l’écran, sans créer une surcharge de références, une erreur dans laquelle il n’est pas tombé.
Chaque référence est placée intelligemment, à différentes échelles.
Certaines sont évoquées, d’autres sont visibles, d’autres sont sonores, et c’est une séquence en particulier qui fera l’unanimité, rendant hommage à un film (que l’on ne nommera pas afin de laisser la surprise) en mélangeant à la fois les décors, la musique et l’ambiance.
NOSTALGIQUE ET RÉVOLUTIONNAIRE
À la fois nostalgique et révolutionnaire, il questionne surtout la place de l’Homme dans un monde où les technologies sont de plus en plus nombreuses et où la virtualité devient petit à petit la réalité, à travers un équipement déjà présent (pas amélioré à ce point) qui est la VR (Virtual Reality).
Si l’histoire est fascinante, ce n’est pas uniquement pour ses références mais également par l’attachement que l’on porte aux personnages développés, que ce soit à travers les avatars dans le jeu, mais également dans la vraie vie.
Un parallèle intéressant montrant que la barrière de la distance est brisée par le virtuel, liant les personnes entres-elles.
Les combats sont divertissants par la diversité des armes et des personnages, mais également par le lien ambigu entre réalité et virtuel qui modifie souvent les paramètres de succès. Le danger touche les 2 mondes, et c’est ce danger qui porte la flamme et l’amour des protagonistes et des antagonistes.
EN CONCLUSION…
Ready Player One est un chef d’œuvre révolutionnaire qui rend hommage à la culture vidéographique et cinématographique sans abuser d’un surplus de références dans un contexte où des personnages attachants et agréables à suivre jouent des sauveurs de l’humanité.