[Critique] – Red Sparrow de Francis Lawrence

[Critique] – Red Sparrow de Francis Lawrence

Loin des Hunger Games qui lui ont valu sa popularité, Red Sparrow perfectionne le talent de Jennifer Lawrence, lui permettant de livrer une palette impressionnante d’interprétations. En parlant des Hunger Games, c’est le même réalisateur, Francis Lawrence qui tire les ficelles (sans lien de parenté).

SYNOPSIS

Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents.
Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux.

UN FILM HÉTÉROCLITE

Si ce mois d’avril a une programmation inéquitable, Red Sparrow est le premier film auquel on s’intéresse après avoir vu la bande-annonce qui est sortie il y a très longtemps. Si vous vous attendez à voir un Mission Impossible féminin, ce n’est pas ce que vous verrez, parce que Red Sparrow est un film hétéroclite, il n’est pas simplement un film d’espionnage, tout comme il ne représente pas une vision commune et habituelle de l’espionnage.

 

C’est en essayant d’être plus original que ses compères que le film échoue. En mettant en avant une femme russe, il est en opposition direct avec les espions américains que l’on voit d’habitude, et pourtant, ce n’est d’aucune utilité.

UN SOLIDE CASTING

Frôlant le patriotisme ridicule et cliché du bon américain et du mauvais russe dans un film où les personnages principaux sont russes, le film développe une histoire intéressante à suivre mais qui n’en vaut pas spécialement le détour.

C’est Jennifer Lawrence et le casting épatant qui portent à bout de bras le film, ironiquement puisqu’ils ne sont pas russes eux-mêmes, encore une fois en contradiction avec l’envie de création de Francis Lawrence.

On retient surtout une patte auteuriste au niveau de la mise en scène, laissant place à un suspense basé sur le récit et non pas sur des mouvements de réalisation impressionnants ou des cascades fulgurantes.

Même si la violence est présente tout au long du film, peu de scènes parviennent à dégoûter le spectateur. Tout comme une volonté du spectateur voulant en savoir plus sur la manipulation et l’espionnage (la partie la plus captivante du film), dégoûté lorsqu’elle se termine.

POUR CONCLURE…

Si Red Sparrow tente d’être original, il propose les mêmes stéréotypes habituels malgré un récit captivant (un peu trop long) et des acteurs épatants.

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Monsieur Pravine

19 ans, étudiant en cinéma, fan de cinéma et de séries, « Her » le meilleur des films!

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