![[Critique] – Solo : A Star Wars Story de Ron Howard](https://www.monsieurasgard.com/wp-content/uploads/2018/05/critique-solo-a-star-wars-story-monsieurasgard-1.jpg)
Après une semaine fortement critiquée à Cannes, Solo : A Star Wars Story sort officiellement en salles. Résultat? Les spectateurs de Cannes en attendaient trop… Et ont donc été déçu de ce film qui ne vaut pas l’acharnement et le bashing qu’il subie.
SYNOPSIS
Embarquez à bord du Faucon Millenium et partez à l’aventure en compagnie du plus célèbre vaurien de la galaxie. Au cours de périlleuses aventures dans les bas-fonds d’un monde criminel, Han Solo va faire la connaissance de son imposant futur copilote Chewbacca et croiser la route du charmant escroc Lando Calrissian… Ce voyage initiatique révèlera la personnalité d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars.
ON PASSE UN BON MOMENT
Le film a été une catastrophe avant même sa sortie, entre les différents scénaristes, réalisateurs, les multiples reshoot… Il ne part pas avec un avantage, en plus d’avoir un acteur peu charismatique, n’ayant rien à voir avec Harrison Ford.
Et pourtant, avec le trailer, on pouvait croire au projet. Alors finalement, c’est ce qui se passe lorsque l’on décide de regarder le film d’un aspect uniquement divertissant, sans chercher l’intelligence que l’on pouvait attribuer à Rogue One par exemple.
On passe un bon moment, et c’est ce qu’il faut souligner avant de mettre en avant les nombreux défauts qui sont tout de même présents.
UN RYTHME DIVERTISSANT
Si l’ouverture du film se fait assez maladroitement avec des informations qu’on saisit difficilement, la séquence qui suit est tout aussi brouillon. C’est ainsi que l’on peut résumer le film : à chaque fois qu’on tente de se poser des questions ou de critiquer, il se passe quelque chose pour que l’on passe à autre chose.
Et c’est sur le rythme que décide de se baser le film, il se passe sans cesse quelque chose, l’action est quasiment indissociable de la narration. Et c’est cette gestion du rythme qui nous divertit, on prend un plaisir (peut-être coupable) à suivre les différents personnages à travers de nombreuses planètes.
DES DIALOGUES ET UNE NARRATION EN SURFACE…
Effectivement, le film souffre d’un problème d’écriture qui n’est pas à la hauteur de l’action qu’il propose (et qui, lui, est agréable). Les personnages sont prévisibles, on sait exactement ce qu’ils vont faire, notamment dans la dernière partie du film où s’enchainent les «révélations».
Les dialogues et la narration restent souvent en surface sans vraiment creuser, ce qui est dommage pour la relation entre Lando et L3 (qui est un robot rebelle).
On prend tout de même un plaisir à suivre Emilia Clarke et Woody Harrelson, sans oublier Donald Glover.
Visuellement, il n’y a pas grand chose à redire sur les effets spéciaux et le décor. Mais le film use de filtres d’une manière sur-dosée, rendant les images à la fois esthétiques et artificielles, le tout dans une réalisation classique et sans prise de risques de la part de Ron Howard.
POUR CONCLURE…
Solo : A Star Wars Story est un film divertissant qui ne mérite pas les critiques abondantes malgré son héros peu charismatique et l’écriture incertaine.