[Critique] – Strangers : Prey At Night de Johannes Roberts

Le slasher movie s’est développé avec des icônes comme Michael Myers ou bien Freddy, plus récemment un film plutôt innovant du nom de Happy Birthdead a eu un fort succès. Mais Strangers : Prey At Night est un échec total, alliant l’horreur moderne à la médiocrité.

Une famille s’arrête pour la nuit dans un parc de mobile home isolé qui semble complètement désert. Une jeune femme étrange frappe à leur porte…. C’est le début d’une terrible nuit d’horreur : pris pour cible et poursuivis sans relâche par trois tueurs masqués, chacun devra lutter pour sauver sa peau dans un jeu de cache-cache impitoyable.

DE BONNES IDÉES ET POURTANT…

Strangers : Prey At Night est une suite à The Strangers, sorti en en 2008. 10 ans plus tard, la suite nous prouve qu’il est possible d’avoir de bonnes idées et de ne pas savoir les concrétiser (oui, comme au football).

A commencer par une scène d’introduction nous montrant concrètement combien il y a de tueurs, gâchant alors les rebondissements lors de la suite du film. Si les screamers peuvent faire peur aux âmes les plus sensibles, la prévisibilité les rends indolores et énervent au plus haut point.

Le film a tout de même le mérite de nous montrer des personnages principaux mourir, personne n’est immunisée, même si on comprend assez facilement qui seront les survivants (s’il y en a).

UNE BO MARQUÉE

Comme The Strangers, la musique a une forte présence dans le film même si elle est bien plus marquée dans ce nouveau récit, mettant en opposition le calme et le vide du lieu à la musique sourde.

Et c’est justement grâce à elle que la scène de la piscine est réussie. Justement, le concept est intéressant puisque nous sommes dans un lieu où il y a des bungalow vides, la nuit, et avec une atmosphère pesante de vide.

BIEN TROP CLICHÉ…

Malgré ce contexte, le lieu est sous-exploité et les endroits travaillés sont décevants, sans oublier que chaque scène horrifique est un cliché ambulant, laissant de côté l’innovation (ce qu’il faut en 2018 après tant d’années à exploiter l’horreur) et des personnages différents (nous sommes assez habitués pour attribuer un caractère/un personnage à ce qu’il fera pendant le film).

POUR CONCLURE…

Malgré le contexte intéressant, Strangers : Prey At Night est un navet tellement horrifique qu’il fait peur par sa médiocrité.