[Critique] – The Darkest Minds de Jennifer Yuh Nelson

[Critique] – The Darkest Minds de Jennifer Yuh Nelson

[Critique] – The Darkest Minds de Jennifer Yuh Nelson

La science-fiction adolescente est un genre qui s’est énormément développé lors de ses dernières années. Entre Harry Potter, Les Âmes Vagabondes, Hunger Games, Divergente, une nouvelle saga est lancée avec l’adaptation du roman Les Insoumis, écrit par Alexandra Bracken et s’intitule The Darkest Minds (Darkest Minds : Rébellion)

SYNOPSIS

Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent pour la société, et parqués dans des camps. Ruby, l’une des plus puissantes d’entre eux, parvient à s’en échapper pour rejoindre un groupe de jeunes en fuite à la recherche d’un refuge. Rapidement, cette nouvelle « famille » réalise que fuir ne suffira pas dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis. Ils vont mener une rébellion, unissant leurs pouvoirs pour reprendre le contrôle de leur avenir.

Comment croire à la réussite d’une saga adolescente en 2018 ? Entre la catastrophe des Animaux Fantastiques, les derniers opus de Divergente dignes d’un navet, on a peur, et ce, dès le visionnage du trailer qui semble montrer ce que l’on voit depuis toujours…

UNE BONNE PREMIÈRE PARTIE

The Darkest Minds est un film auquel on ne s’attend pas… enfin… pendant sa première partie seulement.

En effet, la dystopie d’un monde où 90 % des enfants décèdent et les restants se voient attribuer des pouvoirs (considérés comme étant dangereux) est intéressante, et la première partie du film présente à merveille (grâce à la voix-off) les enjeux de ce nouveau monde dans lequel nous sommes en train d’entrer mais également les personnages principaux du film.

Même si les incohérences arrivent très vite (comme le docteur face à Ruby qui l’approche sans faire attention alors qu’elle n’est pas la première à arriver au camp), on est diverti par l’évolution silencieuse de Ruby aux côtés des autres adolescents (le résultat est plutôt ridicule avec une impression de quota puisqu’on retrouve des adolescents de différentes origines; on pourrait penser que c’est le début d’une blague).

VISUELLEMENT

Le film tient la route et la réalisatrice Jennifer Yuh Nelson (Kung Fu Panda 2 & 3) propose une réalisation simple mais efficace.

Cependant, le récit devient vite confus et ressemble de plus en plus à d’autres sagas (un copié collé absolu de Divergente notamment), laissant alors place à un ennui extrême qui met en avant des personnages qui communiquent mal entre eux, des discussions niaises qui ne parviennent pas à nous atteindre, et surtout un climax qui se veut épique mais qui est dominé par un antagoniste sans charme et ridicule.

EN CONCLUSION…

The Darkest Minds est un film d’horreur tant il est effrayant de penser que des scénaristes puissent développer un projet aussi instable et prévisible. (Mention spéciale pour l’effet Infinity War et le Roi Lion…)

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Monsieur Pravine

19 ans, étudiant en cinéma, fan de cinéma et de séries, « Her » le meilleur des films!

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