![[Critique] – The Equalizer 2 de Antoine Fuqua](https://www.monsieurasgard.com/wp-content/uploads/2018/08/critique-the-equalizer-2-de-antoine-fuqua-monsieurasgard-1.jpg)
Denzel Washington demeure un monument du cinéma américain même s’il ne joue plus de rôles marquants depuis quelques années (Fences est d’un ennui terrible).
On le retrouve cette fois-ci dans la première suite de sa carrière, The Equalizer 2, toujours réalisé par Antoine Fuqua, avec qui le feeling semble passer (Training Day, Les 7 Mercenaires).
SYNOPSIS
Robert McCall continue de servir la justice au nom des exploités et des opprimés. Mais jusqu’où est-il prêt à aller lorsque cela touche quelqu’un qu’il aime ?
UNE SUITE DIVERTISSANTE
L’idée même de faire une suite est aujourd’hui nocive puisqu’il y a de plus en plus de films qui se retrouvent avec des suites ou des spin-off de mauvaises qualités.
The Equalizer 2 sort de nul part puisque la fin du film ne faisait pas allusion à une suite, mais ce n’est pas pour autant que c’est un mauvais film.
Son intention première est de divertir, ce qu’il fait à merveille dans la continuité du premier opus. Avant d’être un film d’action, c’est avant tout un film humain.
Antoine Fuqua nous livre des informations supplémentaires sur Robert McCall, et il développe les relations qu’il entretient avec son entourage (on retient surtout le vieil homme et Miles), ce que l’on découvre au fur et à mesure, parfois de manière touchante et intelligente, parfois en vain.
UN CHARISME INCHANGÉ
C’est avec de gros sabots que le récit évolue, on perçoit notamment le twist avant qu’il n’arrive, et surtout : si l’action reste frénétique et sanglante, les scènes, et surtout le climax n’égale en rien le premier film.
L’invincibilité du personnage énerve même si les lieux de la dernière séquence restent originaux.
Mais la réussite de l’action réside dans sa manière de nous présenter les évènements : nous pouvons parfois voir le héros attendre l’ennemi (et se préparer), mais nous pouvons également ne pas le voir et voir simplement les ennemis.
On voudrait tous lui ressembler à 63 ans puisque son charisme reste inchangé (même s’il lui suffit de quelques expressions faciales pour ses rôles dernièrement), on s’attache facilement au personnage et à ses valeurs même si le paradoxe moral sur le bon et le mal est vite écarté par l’intrigue.
POUR CONCLURE…
Denzel Washington livre un copié collé du premier film en ajoutant plus d’humain, et moins d’action.