[Critique] – The Guilty de Gustav Möller

[Critique] – The Guilty de Gustav Möller

Décidément, les films qui sont passés au festival du film policier de Beaune sont des pépites. Si la Mémoire Assassine était un coup de cœur, The Guilty est un chef d’œuvre totalement différent. On quitte donc l’Asie pour rejoindre le Danemark.

SYNOPSIS

Une femme, victime d’un kidnapping, contacte les urgences de la police. La ligne est coupée brutalement. Pour la retrouver, le policier qui a reçu l’appel ne peut compter que sur son intuition, son imagination et son téléphone.

UN HUIT-CLOS VIBRANT

C’est un pari tout a fait réussi pour le réalisateur Gustav Möller qui signe avec The Guilty son premier long-métrage.

Il faut le savoir tout de suite, c’est une merveille. Il faut simplement décider d’accepter de passer 1h25 dans un huit-clos où un répartiteur d’alarme danois s’occupe des victimes.

Si vous êtes prêts, foncez, et vibrez devant The Guilty, un film qui vous rendra coupable de critiquer les personnages à certains instants.

Un équivalent américain existe avec Halle Berry (The Call, 2013), mais nous suivions la victime également de son point de vue.

Ici, nous adoptons uniquement la vue, ou plutôt l’audition de Asger en
étant littéralement porté par ses interventions.

Le film ne nous suit pas, nous suivons le film, et sincèrement, il est vraiment compliqué de ne pas réussir à rentrer dedans, à part si vous avez besoin que tout soit imagé.

SI LE SON EST ESSENTIEL, L’IMAGE N’EST PAS À JETER

Jouant à la fois sur le son et le hors-champ, The Guilty s’avère surtout être très bien écrit avec un récit imprévisible et une trame narrative qui évolue sans que nous sachions comment elle va s’achever.

Si le son est essentiel, l’image n’est pas à jeter : on rencontre souvent des gros plans sur Asger nous permettant de mieux saisir les situations et surtout la gravité de celles-ci.

On subit, on souffre, on comprend la difficulté du métier, et on apprécie le film.

POUR CONCLURE…

The Guilty est un huit-clos danois sublimé par son écriture et son silence qui en dit plus qu’une musique.

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Monsieur Pravine

19 ans, étudiant en cinéma, fan de cinéma et de séries, « Her » le meilleur des films!

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