![[Critique] – Wonder Wheel de Woody Allen](https://www.monsieurasgard.com/wp-content/uploads/2018/02/wonder-wheel-critique-blog-monsieurasgard-1.jpg)
Si Woody Allen est au cœur de nombreuses accusations, il n’en demeure pas un excellent cinéaste qui a réalisé de grands classiques.
Après son dernier film peu marquant, il nous propose Wonder Wheel, un film ayant des messages assez répétitifs à sa filmographie.
SYNOPSIS
Wonder Wheel croise les trajectoires de quatre personnages, dans l’effervescence du parc d’attraction de Coney Island, dans les années 50 : Ginny, ex-actrice lunatique reconvertie serveuse ; Humpty, opérateur de manège marié à Ginny ; Mickey, séduisant maître-nageur aspirant à devenir dramaturge ; et Carolina, fille de Humpty longtemps disparue de la circulation qui se réfugie chez son père pour fuir les gangsters à ses trousses.
BANDE ANNONCE
UNE VISION NÉGATIVE
S’il en va sans dire que chacun de ses films sont attendus, celui-ci est attirant à travers le grain de couleurs que nous offrait les différentes affiches et les trailer.
Le problème pour les réalisateurs aguerris, ayant de nombreuses expériences derrière eux, c’est qu’ils refassent sans cesse le même film, où du moins qu’ils ne parviennent pas à créer du contenu différent. Et bien c’est ce qu’il fait dans Wonder Wheel, il parvient à mettre en avant un récit attrayant à travers le 4ème mur, ce qu’il a déjà brisé plusieurs fois.
Mais le véritable problème réside dans le message au fond du film, s’il est connu pour étant extrêmement pessimiste, il en devient presque aigri et refusant que le bonheur puisse exister. Il montre sans arrêt une vision négative de l’amour, de la vie, et des différentes relations.
UNE ROUTINE INSUPPORTABLE…
Mais la manière de le montrer reste intelligent puisqu’il se base notamment sur la routine, un aspect qui peut très vite devenir lassant, et c’est ce qu’on découvre à travers le personnage incarné (merveilleusement) par Kate Winslet.
La situation routinière, la banalité de sa vie rend le film profondément insupportable à un certain point où l’attente de l’écran noir final se fait ressentir.
Si la manière de le montrer est intelligent, ne serait-il pas contre-productif de rendre le film insoutenable au point de vouloir en sortir ?
La réalisation reste néanmoins agréable à travers des plans séquences et de longs plans laissant agir les acteurs à leur guise à travers des improvisations, sans oublier le directeur de la photographie qui a fait un très bon travail.
EN RÉSUMÉ
Si le film par son aspect est un poil plus scénarisé et attirant que ses projets récents, la capacité du film est surtout visuelle à travers de beaux plans et une réalisation efficace, mais les propos restent pessimistes et surtout répétitifs.