
Après The Shallows il y a 2 ans, c’est cette fois-ci The Meg qui hante les fonds marins.
L’histoire du cinéma a été profondément marquée par les créatures marines, et notamment les requins. On pense aux nanars comme Sharklando, mais on entend surtout cet air mythique qui a fondé le cinéma de divertissement américain dans les années 80 avec Les Dents de la Mer. 40 ans plus tard, rien n’a changé.
SYNOPSIS
Au cœur de l’océan Pacifique, le sous-marin d’une équipe de chercheurs a été attaqué par une créature gigantesque qu’on croyait disparue : le Megalodon, un requin préhistorique de 23 mètres de long.
Le sauveteur-plongeur Jonas Taylor doit risquer sa vie pour sauver les hommes et les femmes prisonniers de l’embarcation… et affronter le prédateur le plus terrible de tous les temps.
UN FILM PARMI TANT D’AUTRES
La présence même d’une production coûteuse américano-chinoise avec des requins pourrait directement être mis en parallèle avec Les Dents de la Mer, qui marquait les débuts du blockbuster.
Quant à The Meg, il montre surtout les problèmes de notre époque : un film parmi tant d’autres qui ne restera gravé dans aucunes mémoires malgré un budget conséquent.
La séquence d’ouverture frôle le ridicule puisque l’on voit très vaguement une introduction du protagoniste sans aucuns détails sur l’opération en cours.
En parlant de protagoniste, il faut le souligner une bonne fois pour toute, Jason Statham est un mauvais acteur et il nous le prouve une nouvelle fois avec son surjeu constant.
L’échec de ce film réside surtout dans le paradoxe entre le concept de base et la mise en scène utilisée.
Découvrir un nouveau fond marin où un Mégalodon se cache est une idée ambitieuse mais intéressante, c’est d’ailleurs ce que l’on ressent la première fois qu’on y est confronté.
Néanmoins, la mise en scène de Jon Turteltaub ne montre pas sa grandeur, on a l’impression de faire face à une baleine ou un grand requin (mise à part la séquence où le requin fait face à la petite fille). Sans oublier les choix souvent ridicules que font les personnage.
DES DÉFAUTS MALGRÉ UNE HISTOIRE QUI TIENT LA ROUTE
Finalement, c’est dommage que le film soit rongé par ses défauts (sans parler bien-sûr des effets visuels plutôt mauvais), parce qu’il aurait pu être un bon divertissement.
L’histoire tient la route (même si de gros raccourcis scénaristiques sont présents) et la relation entre les personnages est bien développée même si encore une fois, elle est vite expédiée (protagoniste et son ex, protagoniste et son love interest, le père et sa fille, les morts…).
EN BREF…
The Meg est le blockbuster médiocre de cet été, se noyant dans ses propres idées.