En début d’année 2019, Antoine de Maximy que l’on connaît pour ses reportages à travers le monde, avait annoncé vouloir se lancer dans une nouvelle aventure, celle de tourner son premier long-métrage de fiction.
Aujourd’hui c’est chose faites puisque son film « J’irai mourir dans les Carpates » est disponible en salle. J’ai eu la chance de le voir cet été, l’occasion pour moi de vous en parler.
QUI EST ANTOINE DE MAXIMY
Pour vous parler un peu d’Antoine de Maximy, vous le connaissez sans doute pour ses voyages en solitaire à travers le monde avec comme unique compagnon de voyage ses caméras. Je l’ai d’ailleurs découvert au début des années 2000 sur France 5 dans « J’irai dormir chez vous« .
Dans son émission, on découvre avec lui un pays mais aussi une culture par le biais des rencontres qu’il fait. Son but c’est justement d’aller à la rencontre des gens et de dormir chez eux.
Ce concept est génial et nous permet, en tant que spectateur, d’avoir un autre regard sur le pays qu’il visite.
Il a en tout parcouru plus de 60 pays en totale improvisation, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu et il a dû faire face à des situations parfois compliquées et certaines dangereuses. C’est d’ailleurs de là que lui est venu l’idée de ce long-métrage : « J’irai mourir dans les Carpates« .
LA MISE EN PLACE D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour financer son film, Antoine de Maximy a décidé de lancer une campagne de financement participatif via le site KissKissBankBank (www.kisskissbankbank.com/fr/projects/j-irai-mourir-dans-les-carpates). Il a récolté en tout 256 171 € sur les 200 000 € demandés et pas moins de 6 700 contributeurs.
SYNOPSIS
L’histoire commence par un banal accident de voiture sur une route montagneuse des Carpates. La voiture d’Antoine de Maximy, le présentateur de la série « J’irai dormir chez vous » a été emportée dans une rivière et son corps n’a pas été retrouvé. Le matériel et les images du globe-squatteur sont rapatriés à Paris. Agnès, la monteuse de la série, décide de terminer ce dernier épisode. Après avoir visionné les images elle s’attaque au montage du film. Mais des détails attirent l’attention d’Agnès. Petit à petit le doute s’insinue. L’histoire n’est peut-être pas aussi simple…
Et si un jour ça dérapait vraiment ?
À l’écran, cette fiction fonctionne bien et l’idée originale. On découvre Antoine de Maximy comme on a l’habitude de l’y voir dans ses reportages et en parallèle tout ce qui se passe une fois qu’il a enregistré ses images. C’est alors qu’entre en scène Agnès, sa monteuse, interprétée par Alice Pol.
L’histoire, on va la découvrir en même temps qu’elle et… de son stagiaire qui ne va pas lui rendre la tâche facile. On se rend compte que le métier de monteur demande beaucoup d’organisation et de concentration. Au fur et à mesure des rushs vidéo, des indices vont lui mettre la puce à l’oreille et elle va se rapprocher du jeune inspecteur de police, Laurent, interprété par Max Boublil.
C’est à la fois drôle, loufoque et décalé, mais c’est un film à l’image d’Antoine de Maximy et de ses drôles d’aventures. On se laisse facilement embarquer dans le scénario et l’envie de comprendre ce qui s’est vraiment passé.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce film et ceux qui adorent les aventures d’Antoine de Maximy dans la série-documentaire « J’irai dormir chez vous » apprécieront ce film.
