Sanglant et d’une violence inouie, John Wick Parabellum de Chad Stahelski arrive au cinéma le 22 mai prochain.
Les films d’action ne manquent pas, il est évident que le quantitatif est bien là, mais qu’en est-il du qualitatif ? Les films d’action modernes, sont, pour la plupart des blockbusters vulgaires qui agissent en tant que tels.
Et pourtant, il existe quelques sagas, quelques films qui possèdent des films à en couper le souffle, des films sachant dépasser le stade de blockbuster, de cette catégorie peu qualitative de « films d’action » pour être de véritables films aboutis en tout point.
C’est le cas pour Mission Impossible, The Raid mais aussi plus récemment John Wick.
Après les 2 premiers opus qui se distinguent par la temporalité si rapprochée entre eux, John Wick Parabellum continue à séduire en renouvelant les codes qu’il employait déjà auparavant.
SYNOPSIS
John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. « Excommunié », tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde.
Il faut envisager le film comme une continuité aux 2 films précédents. L’action reprend là ou elle s’était arrêtée et le film peut véritablement se regarder en tant qu’enchainement logique et nécessaire.
C’est quelque chose que l’on peut voir à travers les dialogues. Pourtant, le personnage de John n’est pas très communicatif, il ne parle pas beaucoup, et pourtant chaque réplique est pertinente et liée à des références que l’on peut comprendre qu’en aillant saisis les enjeux moraux et caractéristiques du personnage (qui étaient développés dans les opus précédents).
C’est cette ampleur narrative qui offre au personnage l’attachement que l’on a pour lui.
Plus qu’un film d’action, John Wick Parabellum est une véritable prouesse technique.
Il pose la question de la moralité, du plaisir que l’on peut éprouver à voir des personnes mourir. Parfois culpabiliser, souvent s’étonner, car la violence est inouïe.
On s’étonne de sa capacité à offrir des (longues) séquences de batailles d’une intensité folle et d’une lisibilité presque impossible à concevoir. Si vous êtes sensibles, évitez ce film.
La tension est à son comble, et les séquences satisferont tout le monde puisque l’on passe par tout : corps à corps, armes blanches, armes à feu, à cheval, à moto…
Le film serait presque un jeu vidéo. Le personnage de John Wick irait d’un endroit à un autre pour effectuer des combats dans différents décors. Cela peut sembler barbant et pourtant, chaque chorégraphie nous offre des sensations incroyables.
Chaque lieu est méticuleusement choisi pour mettre en avant les combats, c’est un parti pris assumé par le réalisateur Chad Stahelski qui décide de poser son dernier acte avec des néons.
UN ACTEUR TALENTUEUX
Keenu Reeves est un grand acteur et il nous prouve une fois de plus ; il s’implique dans chacune des scènes (à la manière d’un Tom Cruise dans Mission Impossible).
EN BREF…
John Wick Parabellum est un excellent film possédant des combats jouissifs et un personnage toujours autant charismatique campé par un grand Keenu Reeves.