
Un film d’enquête plus léger que la moyenne ne fait de mal à personne ! C’est ce que nous prouve L’Ombre d’Emily, réalisé par Paul Feig.
SYNOPSIS
Stephanie cherche à découvrir la vérité sur la soudaine disparition de sa meilleure amie Emily.
Allez, on pardonne tous ensemble Paul Feig pour sa création du mal en 2016, Ghostbusters.
Avec L’Ombre d’Emily, il expie ses pêchés et met en avant un divertissement agréable à suivre. Le film se démarque des autres thriller par une identité propre et un style marqué qui mêle à la fois un ton léger et une enquête plus sombre, et c’est sur cette marque indélébile qu’on découvre les personnages de Stéphanie Smothers et Emily Nelson, interprétées divinement bien par les sublimes Anna Kendrick et Blake Lively, deux actrices qui collent parfaitement aux rôles confiés.
UNE PREMIÈRE PARTIE QUI FRÔLE L’EXCELLENCE
L’ambiance accueillante vient de la bonne humeur de Stéphanie, présente tout au long malgré les évènements.
Une très grande partie du film, surtout dans sa première partie frôle l’excellence.
L’exposition des personnages est captivante, on s’attache à eux et on voudrait presque les voir beaucoup plus dans cette vie banale que ce qui suit, c’est à dire une enquête qu’on suit tout autant avec attention mais qui perd de son impact plus l’on avance avec des rebondissements dignes d’un téléfilm TF1.
Le côté tordu mélangé à une bande-originale composée de chansons françaises (même d’un Orelsan à la fin !) accentue l’effet de singularité, l’aspect peu conventionnel de ce que l’on voit.
POUR CONCLURE…
Anna Kendrick et Blake Lively livrent un divertissement qualitatif marqué d’une originalité évidente même si l’enquête déçoit en avançant.