« Connaissez-vous la différence entre un étudiant en prépa et un étudiant en médecine en première année ? Demandez leur d’apprendre l’annuaire par cœur, le premier vous demandera pourquoi et le second, pour quand ? », le film Première Année prouve que cette devinette est une réalité.
SYNOPSIS
Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu’à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain.
UNE MISE EN SCÈNE QUASI DOCUMENTAIRE
Après l’effrayante chronique d’une étudiante en médecine qui devient cannibale à travers la caméra de Julia Ducournau, c’est au tour de Benjamin et Antoine d’affronter cette épreuve terrible qu’est la PACES.
L’un arrivant directement après le lycée, et l’autre, manifestant une persévérance sans failles pour la 3ème fois. On pourrait penser à une comédie, mais on s’attache rapidement aux protagonistes qui donnent tout ce qu’ils ont pour réussir et nous espérons qu’ils réussissent presque autant qu’eux.
La mise en scène développe un genre quasi documentaire où l’ont sent que ce que l’on voit à l’écran pourrait être vrai, surtout les séquences dans cet espace ouvert de Villepinte où des milliers d’étudiants tentent de rejoindre les quelques centaines de places libres.
PEU DE CHOSES A CRITIQUER
L’avantage, et surtout le fait qu’il y ai très peu de choses à critiquer dans ce film réside dans l’expertise de son réalisateur, Thomas Lilti.
Avec Médecin de Campagne et surtout l’excellent Hippocrate en 2014 (avec Reda Kateb et Vincent Lacoste), il est familier par son passé avec la médecine, et il représenterait même le personnage de Benjamin : entré par pression familiale, n’est pas sûr de vouloir suivre la voie de médecine, et surtout une fin de film qu’on pourrait trouver incompréhensible si nous ne connaissons pas la vie et le contexte du réalisateur.
Il était ce qu’on appelle un « bizuth magique », c’est à dire un étudiant qui réussit son concours dès la première année, et après avoir fait du cinéma, il s’est rendu compte qu’il a « volé » la place d’un étudiant qui aurait vraiment été intéressé par cette place.
POUR CONCLURE…
Première Année est un film prenant où le quotidien éprouvant et assourdissant des étudiants est montré et critiqué.
19 ans, étudiant en cinéma, fan de cinéma et de séries, « Her » le meilleur des films!
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