
Godzilla revient sur nos écran après 16 ans. A cette occasion j’ai été convié par Warner pour rencontrer le réalisateur Gareth Edwards afin qu’il puisse répondre à nos questions. Je vous donne rendez-vous à l’Hôtel Bristol où avait lieu la rencontre.
Passer d’un film comme Monsters à Godzilla n’est pas chose facile, comment cela s’est déroulé ?
Gareth Edwards : « La pression est omniprésente, que ce soit pour celles et ceux qui attendent le film, les fans ainsi qu’un autre point, celui du budget. Il faut savoir mettre ces choses là de côté, car plus vous y penserez, plus vous serez stressé !
Une fois le film terminé, on doit présenter le film aux journalistes comme aujourd’hui et à ce moment là on se dit en effet « J’ai créé un Godzilla » ! »
La création d’un monstre n’est pas chose facile, comment ça s’est passé pour Godzilla ?
G.E : « Vous savez, c’est comme un rubiscube, devant tout parait réussi et lorsque vous le retourner c’est pas ça du tout ! Il a fallu sans cesse le refaire, afin que chaque angle de vue face de Godzilla un montre parfait. Au final je suis très fier du résultat et se que ça donne dans le film. »
Le Gigantisme est un point important dans le film, comment a-t-il été élaboré ?
G.E : « Les acteurs ont du faire semblant de jouer face à un géant, c’est un peu comme jouer sur scène. Ils avaient toutefois des points de repères : signaux lumineux, bruitages. »
Comment s’est passé le casting ?
G.E : « Disons que ça n’a pas été bien compliqué, le directeur de casting a pensé à Juliette Binoche, et lorsqu’il m’a dit ça je lui ai dis « On peut vraiment avoir Juliette ? » J’ai donc écris un mail à Juliette et c’est tout naturellement qu’elle à accepté le rôle. J’étais ravi !
Pour Bryan, je tenais vraiment à l’avoir dans ce rôle, à l’époque je regardais dans la série Malcom, et j’ai toujours dis que si un jour il avait un rôle dramatique ça lui irait à merveille et c’est le cas, il joue tellement bien.
C’est quelqu’un de brillant. Au début il n’était pas du tout emballé pour le film, mais après avoir discuter longuement avec lui, présenté le scénario, il changea d’avis ! »
Beaucoup de références à Steven Spielberg sont présent dans le film. Est-ce volontaire de votre part ?
G.E : « Je dois l’avouer, c’est une grande lettre d’amour à Steven Spielberg.
Depuis tout petit j’ai grandis aux travers des œuvres de Spielberg, son univers visuel m’a influencé pour beaucoup. Je ne suis pas aussi bon que lui, mais j’espère qu’il aura l’occasion de regarder mon travail. »
Vous entretenez une collaboration avec Alexandre Desplat, comment cela s’est déroulé ?
G.E : « Il faut savoir que pour moi, la musique m’inspire avant toute chose. Un jour il est venu chez moi pour travailler sur Godzilla, j’ai été impressionné car il composait ses musiques en face de moi et après seulement 30 minutes il avait déjà une centaines de séquences !
C’est quelqu’un de très talentueux et impliqué dans ce qu’il entreprend. »
Un Godzilla 2 serait-ce envisageable ?
G.E : « Peut-être bien, pourquoi pas après tout. Mais vous savez, dans certain film il y a des choses, des indices et signes qui font comprendre aux gens qu’il y aura une suite. J’ai avant tout fait un film avant de chercher à vouloir faire une suite. »
- Conférence Presse : Godzilla (avec Gareth Edwards)
- Conférence Presse : Godzilla (avec Gareth Edwards)
- Conférence Presse : Godzilla (avec Gareth Edwards)
- Conférence Presse : Godzilla (avec Gareth Edwards)
- Conférence Presse : Godzilla (avec Gareth Edwards)
- Conférence Presse : Godzilla (avec Gareth Edwards)
Je remercie Warner pour leur invitation et Gareth Edwards qui s’est rendu disponible afin de répondre à nos questions.
Retrouvez mon avis sur le film : Godzilla