
Difficile de conclure une saga, encore plus lorsque celle-ci est aussi chargée que Star Wars. Émotionnellement, mais surtout temporellement…
De 1977 avec La Menace Fantôme (IV) à 2019 avec L’Ascension de Skywalker (IX), du chemin a été parcouru et des générations entières se sont rassemblées autour de ce phénomène mondial.
Cette saga composée de 3 trilogies étalée sur plus de 40 ans s’achève aujourd’hui avec Star Wars, épisode IX : L’Ascension de Skywalker.
SYNOPSIS
Un an après la Bataille de Crait, la Résistance est confrontée au retour de Dark Sidious/Palpatine déterminé à créer le Dernier Ordre, tandis que Rey poursuit son entrainement de jedi.
Des séries sont annoncées, une d’entre-elle est diffusée actuellement (The Mandalorian) ou encore des spin-off prévus… L’ère Disney explose et les premiers symptômes apparaissent.
Communication trop faible, ou intérêt pas assez élevé à cause du nombre ? C’est avec un manque d’excitation qui semblait pourtant évident que l’on découvre ce film, qui conclue 40 années d’histoire.
STAR WARS IX, UNE HISTOIRE DE GÉNÉRATIONS
La prélogie nous présentait Obi-Wan, Anakin et Padmé, la trilogie originale s’intéressait à Luke, Han et Leia, et la nouvelle trilogie à Rey, Finn & Poe. Un point commun traverse ces 3 trilogies : C-3PO & R2-D2.
En effet, ils sont présents dans tous les opus, l’occasion de s’attarder quelques instants sur la conférence de presse tenue par Anthony Daniels (l’interprète de C-3PO).
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D’une gentillesse absolue et d’une voix posée, il nous confiait sa déception par rapport à son personnage souvent absent malgré sa présence dans les 9 différents films.
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Bien heureusement pour lui & pour vous, il occupe une place considérable dans l’Ascension de Skywalker et affirme que le film fera parler de lui en divisant, comme toujours, mais que les fans devraient être satisfaits par ce qui est proposé dedans.
STAR WARS IX, UN ROLLERCOASTER ÉMOTIONNEL
Chacun se fera son propre avis, mais Star Wars IX est un rollercoaster émotionnel parfaitement calibré pour conclure la saga.
Beaucoup de questions sont posées dans cette trilogie : d’où Leia tient-elle la force ? Qui sont les parents de Rey ? Comment Palpatine peut-il être vivant ? Qu’en est-il de Snoke ?
2H30 c’est peu mais 2H30 suffisent à faire le strict minimum.
Nous nous voyons étonnés dès le générique avec la mention de Palpatine, curiosité qui ne fait que grandir et accentuer notre excitation de retrouver ce personnage mythique de l’univers dès la scène d’introduction. Son retour est justifié plutôt correctement, et sa trame narrative n’est pas celle qui nous déçoit. Émotionnellement, le film fait mal et certaines scènes tirent nos larmes facilement.
UNE RELATION PASSIONNANTE
L’action est un point fort, les séquences sont bien filmées et le rendu visuel est intéressant. Cependant, les combats au sabre laser (qui doivent normalement être les meilleures scènes) sont au final interminables et répétitifs puisque Rey et Kylo sont quasiment au même niveau.
La relation est passionnante entre Rey et Kylo : ce sont des personnages complexes qui sont transcendés par de multiples émotions et liés par de nombreux éléments. Néanmoins, la fin du film est décevante dans le traitement de ses 2 personnages, et le fan-service est abusif et surtout mis en scène vulgairement par J.J.Abrams.
Les enjeux dramatiques du dernier acte sont comparables à ceux d’Avengers Endgame (et la comparaison se tient vu la scène…), ils s’affrontent mais nous savons d’ores et déjà qu’ils survivront.
EN CONCLUSION…
Star Wars IX est un film jouissif et parfait dans son dénouement tant que l’on accepte ses qualités de divertissement. Il se permet des facilités, des situations incohérentes et une immunité de survie à presque tous ses personnages malgré les enjeux dramatiques.
Tout ce qu’on peut dire, c’est que le film divisera mais jamais une saga n’aura autant marqué au fer des générations entières.
Ce qu’on espère aujourd’hui, c’est que les générations futures continueront à les découvrir. Rey est un personnage féminin marquant et fort ; et les petites filles grandiront avec ses nouveaux personnages en idolâtrant des légendes comme Han, Leia ou Obi-Wan.
RENCONTRE AVEC ANTHONY DANIELS, L’INTERPRÊTE DE C-3PO
À l’occasion de la sortie de Star Wars, épisode IX : L’Ascension de Skywalker, nous avons eu la chance et l’opportunité grâce à Disney de rencontrer Anthony Daniels en Octobre dernier au Bristol.
Anthony Daniels est né le à Salisbury au Royaume-Uni. Il étudie le théâtre avant de rejoindre George Lucas et d’apparaître dans le rôle légendaire du droïde C-3PO. Il est le seul acteur à avoir joué dans les Star Wars, de 1977 à aujourd’hui et lorsqu’il n’enrôle pas l’habit de C-3PO, on peut le retrouver sous le personnage de Tak dans Solo.
— UNE CERTAINE NOSTALGIE —
L’interprète de C-3PO évoque sa tristesse par rapport à ce dernier film puisqu’il revêt pour la dernière fois le costume de C-3PO.
En effet, Ce costume a d’ailleurs bien évolué au fur et à mesure des époques et des films qui se sont succéder. À sa création, il était composé de 18 pièces, ce qui a représenté environ 6 mois pour être finalisé. Il fallait compter pas moins de 2h pour revêtir ce costume. La dernière version a été faite suite à sa demande pour Le Réveil de la Force en impression 3D.
— UN JOLI CADEAU POUR CONCLURE CETTE FIN D’ANNÉE —
Selon lui, L’Ascension de Skywalker n’est pas seulement une conclusion, mais également un cadeau de Noël vu sa date de sortie. Il souligne également la place importante accordée à la musique dans les films Star Wars. Sans elle, sans cet élément quasi-comparable à un personnage à part entière, Star Wars ne serait pas Star Wars.
Ce fût un grand honneur de pouvoir découvrir et échanger avec Anthony Daniels.
Star Wars, épisode IX : L’Ascension de Skywalker de J.J. Abrams est à découvrir dès aujourd’hui au cinéma.